J'aide les neuro-atypiques à reprendre le pouvoir sur leur vie et faire de cette différence un précieux potentiel à utiliser 

C'est compliqué d'être né avec un fonctionnement différent et en plus de ne pas avoir le mode d'emploi.

Ici, je ne vais pas te vendre un "outil magique qui va résoudre tous tes problèmes de neuro-atypique si tu l'utilises bien". 

Qu'on se le dise, si la solution était si simple, cela ferait longtemps que tout le monde irait bien. 

Oui ça va te demander du temps.

Oui ça implique des efforts.

Et oui, c'est possible de développer son potentiel tout en étant épanouis. 

Ce que je te propose sur ce site, c'est d'explorer pas à pas les composantes du fonctionnement neuro-atypique, et de t'accompagner à chaque étape pour que tu trouves ce qui te conviens à TOI. 

Mon histoire

Je m'appelle Florian, et je suis le fondateur de Coaching Neuro-Atypique. 

Mon enfance a été ordinaire, avec des parents aimants et une famille soudée. 

Puis je me suis effondré, et bien comme il faut. A vrai dire, mon entrée dans l’univers des neuro-atypiques n’a pas été facile. Et je pense que tu vois de quoi je parle.

Le doute, la peur, la colère, les émotions qui nous font vivre des montagnes russes, un cerveau qui ne s’arrête jamais de penser…

J’ai mis des années avant de trouver la clé pour m’épanouir. 

Comment est-ce que j’ai réussi à passer d’adolescent dépressif à entrepreneur multi-potentiel et pleinement épanoui ? C’est ce que je vais essayer de te transmettre à travers mon histoire.

Des débuts difficiles

C’est à l’adolescence que ça a commencé à être réellement difficile pour moi.

J’étais mal, je ne me sentais pas bien avec les gens de mon âge, je m’ennuyais à l’école. Mais surtout, je me posais des questions que les autres ne se posaient pas et je n’avais personne pour y répondre. 

Je ne sais pas comment tu as vécu ta scolarité, mais pour moi ça a été vraiment déstabilisant avant le bac.  

J’ai péniblement atteint la vingtaine après plusieurs “épisodes dépressifs” comme disaient les blouses blanches. Forcément, faut bien trouver des cases dans lesquelles mettre les gens ! 

La rencontre dont j'avais besoin

Je me sentais abattu et je commençais à me faire une raison à cela. Ça doit être ça la vie, un truc pas très agréable dans lequel on cherche des petites choses pour mieux la supporter.

Je suis sûr que ça te parle. Ce moment où ça devient tellement dur, que tu finis par te résigner à force d’être fatigué de te battre. A quoi bon ? A quoi ça sert d'enchaîner les épreuves comme les paquets de gâteaux un soir d’anxiété ?

Je ne voyais pas de solution, à chaque fois que je fermais une fenêtre, une autre s’ouvrait. 

Mais à ce moment-là, j’ai fait une rencontre qui a tout changé pour moi, même si je ne le savait pas encore. 

Les 3 mots que j'ai fuit

Ma mère discutait avec un hypnothérapeute, lui confiant qu’elle s’inquiétait pour moi. 

La pauvre… Elle en a bavé avec moi.

Au fil des échanges, un profil se dessine pour lui. Il finit par employer les trois mots qui allaient me faire complètement basculer. Haut potentiel intellectuel.

Le miroir le plus difficile à regarder

Ma première réaction, je te le donne en mille, a été de rejeter ça en bloc. 

Comment un mec comme moi, qui avait passé 5 années au lycée, plafonné à tout juste 10 de moyenne, été rattrapé pour aller au rattrapage du bac (faut le faire) et à moitié dépressif pouvait ne serait-ce qu’envisager être plus intelligent que les autres ? Impossible. 

J’ai coupé les ponts et me suis renfermé sur moi. J’étais terrifié ! D’un côté j’avais envie d’y croire, et de l’autre tellement peur d’être déçu ! Et si c’était un faux espoir ? Comment est-ce que je pourrai le gérer ? Ca ruinerait le peu d’estime qu’il me reste… Je n’arrivais pas à me décider, c’était trop effrayant. 

Mais la graine était plantée et plus rien ne pouvait l’empêcher de pousser. Ça me torturait, j’y pensais tout le temps.

Tu sais, cette toute petite voix qui en quelques mots arrive à te mettre un doute si profond que tu as l’impression de devenir cinglé. 

J'ai fini par me décider à acheter le livre qu’il m’avait conseillé : trop intelligent pour être heureux de jeanne sciaud-facchin. 

Je ne sais pas si tu l’as déjà lu, mais si tu découvres tout juste tout ça, je te le conseille. 

Honnêtement j’avais tellement honte que je n’ai même pas regardé la vendeuse de la FNAC au moment de payer, et j’avais veillé à bien retourner le livre pour ne pas qu’on voit le titre. Le livre en mains, je me suis enfui comme si je l’avais volé. Et pas question de commencer à le lire dans les transports ! C’était déjà suffisamment compliqué d’être au milieu des gens, mais alors avec ce livre j’avais vraiment l’impression d’être tout nu au milieu de la foule. Je me rappelle encore la crise d’angoisse qui montait petit à petit et participait d’autant plus à ma panique. 

Le livre est resté 3 jours sur ma table basse, tant j’angoissais à l’idée de me confronter au fait qu’il allait peut-être confirmer que j’étais un raté tout ce qu’il y a de plus normal. 

Puis j’ai commencé à le lire, par je ne sais quel élan de courage. 

Je ne pourrai jamais décrire assez précisément la panique qui m’a envahie au fil de ma lecture. Je n’avais jamais trouvé quelque chose qui me décrivait autant. Je lisais ma vie dans les moindres détails, c’était terrorisant. A un tel point que toutes les 30 pages je partais dans des crises de larmes qui duraient plusieurs heures. 

Comment était-ce possible de me décrire si fidèlement sans me connaître ? Moi qui pensait être totalement invisible ?

Il m'a fallu plusieurs semaines pour le digérer, ce qui, forcément, a alimenté une anxiété sans commune mesure pendant cette période. 

J’avais besoin d’aide, et je suis retourné voir l’hypnothérapeute. 

L'épreuve du test

Au fil de nos entretiens, je niais toujours être haut potentiel. Je voyais que quelque chose était différent chez moi, mais ça devait forcément être une erreur. 

Pourtant, ce thérapeute arrivait relativement bien à mettre en lumière tout ce qui me rendait “différent des autres”. Et bien sûr, j’avais une excuse pour chacun de ses arguments. 

Je crois que la plus ridicule que j’ai pu utiliser, c’est de répondre à son “pourtant vous avez toujours eu des facilités à l’école” par un “oui mais ça ne doit pas être vrai, les profs ont dû avoir pitié de moi et gonfler mes résultats pour ne pas me faire de peine”. 

Déni 100 - Florian 0 

Il m’a donc orienté vers une neuropsychologue pour passer un test. Et aussi parce que je devais commencer à lui faire avoir des cheveux blancs avec un tel niveau de mauvaise foi !

Les jours qui ont précédé le test ont été terribles. J’étais totalement envahie de questions.

Et si je rate ? Et si je ne comprends pas la question ? Et si je panique ? Et si je réponds à côté ?

Oh pitié faites que toutes ces pensées s'arrêtent ! 

J’ai eu la chance de tomber sur une professionnelle douce et patiente qui a su accueillir ma panique et me rassurer.

Plusieurs jours plus tard, je revenais pour les résultats. Et là double choc. 

Non seulement j’étais bien HPI, mais en plus j’avais un QI qui correspondait à 0.3% de la population. Et là, je n’aurai jamais imaginé ce que ça m’a fait ressentir.

Un individu lambda aurait dit la joie, ou la fierté. Non, ce n’est pas du tout ça.

J’ai eu terriblement honte.

Honte d’avoir un potentiel que je n’avais pas su exploiter.

Honte de n’être rien, personne, et d’avoir des résultats moyens alors que j’étais censé être “surdoué”. 

Je me sentais vraiment très mal, rien que de me le remémorer, j’en ai encore des crampes à l’estomac. 

Mais surtout, je n’étais pas soulagé. Je ne savais absolument pas quoi faire de ce p*tain de chiffre. J’en avais la tête qui tournait. On validait le fait que je sois différent et je trouvais encore le moyen d’être mal. Vilain petit humain imparfait ! 

Ce n’est que plusieurs années après cet événement que j’ai compris qu’à ce moment, j’avais passé une porte et que je ne pourrais plus jamais revenir en arrière. Et la plus belle porte qui soit.

Les combats

Les années qui ont suivi ont été très mouvementées. 

J’étais terriblement en colère.

En colère contre les soi-disant professionnels de santé qui sont passés à côté de ça et m’ont volé les années les plus précieuses de ma vie pour les troquer contre des neuroleptiques et des centres aux portes closes.

En colère contre la médiocrité de l’humain de base, incapable de comprendre le quart de ce qu’il se passait dans ma tête mais qui par contre n’hésitait jamais à donner un avis que je n’avais pas solicité.

En colère contre ce monde, fait pour la masse et qui n’hésite pas à broyer tous les gens qui dépassent. Forcément ! C’est dangereux les gens libres ! Ça remet trop de choses en question, ça fait réfléchir les autres et surtout c’est plus difficile à contrôler !

En colère contre cette foutue éducation nationale, qui est plutôt une fabrique à petits soldats bien obéissants et coupés de leurs émotions. Avec des profs qui n’hésitent pas à bousiller des gamins faute d’avoir réussi à trouver un sens à leur propre vie. 

En colère contre le monde du travail, et surtout mon travail d’infirmier. Ou systématiquement je me retrouvais en marge de l’équipe, encadré par des cadres de santé incompétents ou malveillants (et même souvent les deux). Dans un univers ou l’institution bousille les bons soignants et conserve les pires. Où parler avec un patient qui a peur, c’est perdre du temps. 

Bref, ma vie entière était en guerre. Et j’étais le personnage en haillons le visage couvert de suie qui indiquait aux canons où il fallait tirer. Pas de drapeau blanc à ce moment là, pas de méditation, de s’aimer soi même ou de sophrologie. 

Et tu sais ce que ça fait d’être tout le temps en guerre ? Ça use, ça transforme les gens en écorchés vifs, explosants à la moindre stimulation. 

L'effondrement

Et forcément, arriva ce qui devait arriver, j’ai explosé et fait un burn-out. 

Plus rien n’avait de sens, et un jour, arrivé sur le parking de l'hôpital, je n’ai pas pu descendre de ma voiture. J’étais paralysé, complètement dissocié de mon corps. Comme si je n’étais qu’une chose, spectatrice de sa propre déchéance. 

Je n’y suis plus jamais retourné, et j’ai laissé ma blouse de côté. S’en était trop.  

Il m’a fallu du temps mais j’ai rebondi, et je me suis réorienté vers des études de naturopathe.

Nouvelle ville, nouvelle formation, nouvelle vie. 

Mais c’est aussi à ce moment-là que le gros du travail à commencé pour moi. Quand on devient thérapeute, on travaille forcément sur soi. Et ça, personne ne m’avait prévenu ! 

J’ai dû affronter ma colère, et ne plus me cacher derrière elle. Faire face à ma responsabilité sur ce que je vivais, à mon égo qui ne voulait pas évoluer. Franchement, ça n’a vraiment pas été agréable. 

Retrouver du sens

Ces années ont été difficiles et remuantes, mais je n'aurais pas pu m’épanouir sans ça. 

J’ai pu mettre du sens sur le métier que je voulais exercer. Je ne pouvais pas changer le système déjà trop gangrené des soins conventionnels, mais je pouvais créer le mien. 

C’est également à ce moment là, peu de temps après la fin de mes études de naturo, que je me suis formé au coaching. Ce mode d’accompagnement me correspondait beaucoup plus dans sa posture, sa philosophie et sa pratique. 

J’ai créé Coaching Neuro-Atypique en 2018, car je voulais permettre à tous les zèbres, hypersensibles, haut potentiel intellectuels etc… de reprendre leur pouvoir. De vivre leurs particularités comme un cadeau et non pas comme un fardeau. De montrer au monde entier à quel point notre différence est une force. Et surtout de réunir une communauté suffisamment forte pour ne plus laisser cette société de la masse nous écraser ou nous invisibiliser. 

Quel soulagement de pouvoir accompagner les gens comme eux le voulaient. Je crois que ça a été le meilleur choix de ma vie et de très loin. 

Pour rien au monde je ne redeviendrai salarié. Absolument rien. 

Cultiver sa singularité comme un trésor 

Aujourd’hui, j’alterne entre ma vie libérale et une collaboration avec un hôpital de jour ou j’ai pu faire entrer des pratiques de soins alternatives, malgré toute la réticence du monde médical à ça. 

Mais surtout, je suis reconnu avec ma différence par mes collaborateurs, et c’est valorisé.

J’ai une relation saine et épanouissante. Un travail qui me rend heureux. Et surtout, je m’aime, m’accepte totalement, et ai apprivoisé mes différences pour les mettre à mon service. 

Effectivement ça a été un long chemin, et je n’aurai pas pu y arriver seul. Mais quand on évolue, on ne revient plus jamais en arrière. 

Et c’est cet espoir que j’ai envie de vous partager sur ce site. On peut être perdu, désarmé et usé, mais c’est toujours possible de s’en sortir. Et parfois ça ne tient qu’à une seule rencontre. 

Alors si mon histoire t’a parlé, que tu partages mes valeurs, mon désir de créer une communauté forte et bienveillante de neuro-atypiques, rejoins-nous ! 

Je discute régulièrement avec mes abonnés, et je partage régulièrement mes réflexions, découvertes, outils, pour faire de cette différence un pouvoir illimité. 

Au plaisir de discuter avec toi !

Amicalement,

Florian. 

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