Article exclusif abonné : Comment arrêter de se faire torturer par son cerveau ?
Tu as déjà eu l'impression d'avoir le cerveau qui fonctionne sans jamais s'arrêter ? D'être complètement envahis par le flot de tes pensées et de prier pour que ça s'arrête ? Pour trouver ce satané bouton-stop et retrouver un peu de calme intérieur ?
C'est frustrant n'est-ce pas ?
Tu ressasses tes problèmes dans tous les sens, tu demandes parfois conseil autour de toi, tu essayes de te renseigner sur internet. Mais ça ne te fait pas avancer. Tu analyses chaque situation sous tous les angles possibles, chaque détail te fournissant autant d'informations supplémentaires et ainsi de suite. Voire même tu imagines tellement de scénarios alternatifs qu'au final, tu n'arrives plus à faire de choix car tu ne sais plus quel est le bon pour toi. Le mauvais côté de la pensée en arborescence, une vraie torture...
Et ces pensées qui ne s'arrêtent jamais. Parfois même jusqu'à ne plus en dormir la nuit.
Tes problèmes prennent de plus en plus de place. Tu tournes en boucle dessus et cela finit par te rendre dingue.
Ta sensibilité fait que tu passes par tous les stades émotionnels.
D'abord, tu te sens triste, car ce que tu peux vivre est dur. Tu as l'impression que tu n'y arriveras jamais et que les choses ne s'arrangeront pas.
Puis tu en parles autour de toi. Et là, c'est la descente aux enfers. Tu as l'impression que les gens minimisent ce que tu vis, voire ne le comprennent pas du tout. Alors tu te sens en colère et incompris(e). Tu as l'impression que tu vas devenir complètement chèvre à force qu'on te répète que "tu te prends trop la tête", ou encore que "tu prends toujours tout trop à cœur".
Et ça fait mal ! Car à force d'entendre ça, tu finis effectivement par croire que le problème vient de toi. Que tu dois être né avec une case en moins ou avoir un problème que les autres n'ont pas.
Puis tu finis par être fatigué. Tu en as ras le bol en fait. Donc tu acceptes et tu subis en silence. Et encore, ce n'est même pas de l'acceptation, mais plutôt de la résignation.
À quoi bon ? Peut-être qu'il n'y a juste pas de solution. Et tu t'ancres dans une vie qui ne te correspond absolument pas en pensant que c'est probablement ce que tout le monde fait et qu'il faut s'y faire.
Et si je t'expliquais en détail comment sortir de cet état ? Et surtout comment arrêter de se faire torturer par son propre esprit ? Car oui ! C'est possible.
Pourquoi est-ce si important ?
Tu te demandes si ça vaut encore la peine d'essayer une énième technique pour améliorer ton quotidien sans savoir si une fois encore cela va fonctionner ou pas. Je te propose 4 raisons pour que tu comprennes à quel point cela est important pour toi :
- Le prix de l'inaction
J'enfonce une porte ouverte, mais si certaines parties de ta vie ne t'épanouissent pas, dans 5 ans si tu ne fais rien tu seras toujours au même endroit. Tu es la seule personne qui peut décider d'avancer, et qui plus est la plus qualifiée au monde pour savoir ce qui est bon ou non pour toi. Tu l'as simplement perdu de vue, car on t'a fait penser le contraire. Alors, pourquoi ne pas essayer ? Car au pire, tu ne bougeras pas. Exactement pareil que si tu ne fais rien. Mais en ne faisant rien, au mieux rien ne changera. Au pire, ça s'aggravera. Subir sa vie, c'est le chemin direct et sans escale pour le burn-out et/ou la dépression.
- Pense à tout ce que ça te permettra de faire
Combien de choses tu t'empêches de faire parce que tu manques de confiance en toi, que tu as du mal à gérer tes émotions, que c'est difficile de t'intégrer... Si du jour au lendemain, ces petites phrases assassines qui t'empêchent d'oser disparaissaient, à quoi ressemblerait ta vie ?
Et je vais être franc avec toi, même si c'est difficile à entendre. Mais si tu attends d'avoir confiance en toi, de te sentir épanouis, en sécurité... pour faire les choses, tu vas attendre toute ta vie. La confiance en soi, ça se pratique. Ce n'est pas quelque chose qui arrive par magie. Et c'est pareil pour le reste !
C'est en agissant aujourd'hui que tu t'assures un avenir heureux, pas en remettant les choses à demain par flemme ou par peur.
- La seule chose permanente, c'est le changement
Le titre parle de lui-même ! Rien n'est permanent. Un conflit professionnel ? Tu finiras pas changer de job ou la personne qui pose problème partira. Tu as perdu un être cher ? Oui, c'est terrible et tu ne sais pas comment tu vas t'en sortir. Mais avec le temps, la douleur diminuera et tu trouveras comment honorer la mémoire de ce proche en te remettant à vivre. Tu vis une rupture amoureuse ? Rappelle-toi quand tu t'es mis(e) en couple. Est-ce que la dernière rupture avait de l'importance quand tu étais sur ton petit nuage ?
Et je pourrais encore continuer longtemps !
Seul le changement est permanent. Une fois que tu as décidé d'avancer puis que tu as évolué, c'est définitif.
Tu n'as pas la même maturité qu'il y a 10 ans. Ceci dit, pourrais-tu la perdre ? Non, car c'est déjà là.
- Telle l'essoreuse à salade tu tourneras
Tu te dis que j'ai décompensé au bout du 15ème paragraphe et que je deviens complètement fou ? Pas encore.
Tout le monde connait ce petit ustensile de cuisine. Lorsque l'on met sa salade dedans, il faut une certaine quantité de force pour faire tourner le panier à l'intérieur. Mais une fois que c'est lancé, même si tu lâches la poignée ça continue de tourner pendant un moment.
Avancer dans une démarche positive c'est exactement la même chose. Si tu es immobile depuis un moment, le premier pas va te demander beaucoup d'énergie. Mais une fois que c'est fait, tu es dans le mouvement. Et le mouvement entraîne le mouvement.
En d'autres termes, mettre en place de bonnes habitudes te donnera envie de bouger encore plus dans cette direction. Et petit à petit, tu reprendras le pouvoir sur ta vie.
Qu'est ce que je te propose ?
Ce que je veux partager avec toi ici, ce n'est pas un amalgame de techniques trouvées sur internet pour avoir quelque chose d'intéressant à raconter. C'est ce qui a été déterminant dans ma propre vie pour que je m'y sente bien. Et ce qui me permet aujourd'hui d'aider les personnes que j'ai en coaching à atteindre leurs propres résultats durablement.
Il n'y a rien de magique, ça demande un investissement et un peu de rigueur, mais les résultats sont là.
Allez, rentrons dans le vif du sujet.
Voici donc comment arrêter de te faire torturer par ton mental :
Ramener la paix en soi est une étape rigoureuse, mais pas si difficile que ça. Notre travail du jour va s'axer autour de deux gros piliers. L'état d'esprit et les outils / techniques pour aller vers le mieux-être. Et on commence tout de suite avec l'étape 1.
Étape 1 : les pires menteurs de l'histoire
Et les nominés du jour ne sont autres que nos bonnes vieilles pensées.
Ah... et dire que c'est une de plus grosses richesses et complexités chez l'être humain, mais aussi ce qui l'empoisonne et l'empêche de vivre.
Et la raison est très simple, on attribue une toute puissance à nos pensées alors qu'une très grande partie d'entres elles ne sont autres...
... que de purs mensonges.
Et ça va être quelque chose de vraiment très très important à comprendre.
Tu.
N'es.
Pas.
Tes.
Pensées.
Au même titre que comme tous les humains de la terre, il t'arrive dans la journée d'aller aux WC pour soulager ta vessie. C'est aussi un produit de toi, mais ne n'est pas pour autant que tu es une flaque d'urine.
C'est exactement la même chose avec tes pensées. Ce sont des mécanismes psychiques et cognitifs complexes qui sont là pour permettre un certain nombre de choses. Mais il n'est absolument pas question de vérité là-dedans. Et je suis sûr que des exemples, tu en as à la pelle dans ta vie ! Combien de fois tu as pensé quelque chose qui s'est avéré incorrect ?
Rien ne peut vous nuire autant que vos propres pensées sans surveillance.
bouddha
Donc pourquoi se laisser emporter par ses pensées à la moindre occasion ? Réponse simple : "parce-que je ne peux pas m'en empêcher Florian."
Et pourquoi n'y arrives-tu pas ? Car tu es en mode pilote automatique avec tes pensées.
Il faut savoir que l'on a plus de 80 000 pensées par jour et que d'un jour sur l'autre, près de 95% sont les mêmes. Curieux non ? Donc les pensées c'est un peu comme la respiration. Elles n'ont pas besoin d'une action volontaire de ta part pour pouvoir exister. Et encore une fois, au même titre que la respiration, tu peux agir dessus.
Comment ?
Déjà en les faisant descendre de leur piédestal. Ce n'est rien de plus que du bruit. Le problème, c'est que c'est du bruit qui t'appartient et qui, de ce fait, se rend plus important que de raison. Lorsque tu as une petite voix intérieure désagréable (j'appelle la mienne la massacreuse), critique-la. Prends de la distance simplement en la qualifiant. Par exemple, tu peux te dire "tiens, j'ai une pensée qui cherche à diminuer mon estime de moi". Comme ci cela ne t'appartenait pas. Cela lui fera perdre en puissance.
Les pensées existent par rapport à ce à quoi tu crois. Si tu penses être le pire humain sur terre, tu auras des pensées en ce sens. Si tu penses être quelqu'un d'aimable, idem. Les pensées jouent avec toi alors fait pareil ! Petit à petit, tu changeras ton état d'esprit et cela fera changer tes pensées en profondeur.
Je me rappelle il y a quelques années, quand une simple pensée désagréable pouvait me faire partir au quart de tour et m'embarquer pendant des heures si ce n'est des jours ! Du type "ma collègue ne m'a pas dit bonjour". S'en suivait d'éternels "j'ai dû faire quelque chose de mal", "pourquoi ne m'a-t-elle rien dit ?", "peut-être qu'elle me trouve fragile et ne sait pas comment m'aborder", "ou peut-être qu'elle est en colère contre moi ?", "elle en a forcément parlé à la chef", "toute la boite est au courant maintenant", "j'ai mal au ventre en arrivant au boulot, cette situation me ronge"...
Et je te fais la version courte. Au final, ma collègue ne m'avait simplement pas vu. Quelle était la seule pensée véritable ? "Ma collègue ne m'a pas dit bonjour". Comment aurais-je pu éviter tout ce processus extrêmement violent ? Simplement en allant chercher l'information à la source. Mais fermons la parenthèse, on en reparlera dans d'autres contenus qui traitent du rapport aux autres !
Ça te parle ?
Dans le prochain point, je t'expliquerai comment sortir simplement de leur spirale infernale quand ça commence à monter en puissance.
Mais avant, quelles sont les erreurs à éviter ?
Utiliser mes propres arguments pour justifier de détruire encore plus les pensées positives que tu as sur toi ! Ahah petite canaille.
J'utilise le terme "pensées" pour simplifier la rédaction de cet article, mais en soi ce n'est pas ça qui pose problème. Ce sont toutes les petites voix qui te racontent des crasses et qui ne sont que des productions de schémas de croyances limitantes. Mais le problème, c'est que cette cacophonie t'empêche d'écouter les voix réellement importantes. Celles de l'amour, de l'intuition, de l'envie...
Ces voix-là n'auront jamais de termes péjoratifs. Le but, c'est de faire du tri dans tout ça et d'affiner sa fréquence comme quand on veut faire fonctionner une vieille radio qui grésille. Après, je vais être honnête. Affiner sa fréquence n'est pas facile, et ça demande souvent beaucoup de temps. C'est une des choses qu'on travaille en coaching mais ça demande déjà d'avoir fait un bon travail sur les pensées qui posent problème au préalable.
Déjà, en pratiquant cela régulièrement, tu élimineras de plus en plus de mensonges dans ta tête et tu te sentiras mieux :-).
Maintenant, on va voir concrètement comment calmer les choses.
Étape 2 : retourner à l'essentiel
Où se trouve le calme alors ? S'il n'est pas dans sa propre tête pour le moment.
Dans les émotions ? Non plus. Si les pensées sont parasitantes les émotions le seront aussi. Sujet que j'aborderai aussi à un autre moment, car il mérite un article entier.
Donc qu'est-ce qu'il nous reste ?
Le corps.
Non je ne vais pas te dire d'aller courir et de te mettre au sport ! Ne pars pas si vite.
Quand je parle du corps, je parle de tout ce qui est ressenti physique.
La bonne nouvelle, c'est que le corps ne te ment pas. Jamais.
Même quand on somatise ? La somatisation, c'est quand les pensées et les émotions débordent et se répercutent par des symptômes physiques. Donc ce n'est pas de ça que je parle.
On pourrait simplement appeler ça pleine conscience.
Si vous voulez vaincre l’angoisse de la vie, vivez dans l’instant, vivez dans le souffle.
amit ray
Auteur sur la pleine conscience
Comment on fait ça ?
Lorsque tu as ta tornade de pensées qui commence à arriver (il faut le faire le plus tôt possible avant d'être trop loin), pose-toi et respire.
Sors de ta tête en quelques sortes. Image un petit ascenseur qui relie ta tête, ton cœur et ton ventre. Monte dedans et descends au niveau du cœur. Tu verras, c'est déjà plus cool que là-haut !
Ensuite, focalise-toi sur ce que tu ressens physiquement et uniquement ça.
Ça peut être :
- Du chaud ou du froid
- Des sensations comme de la légèreté ou un poids
- Localisé de façon précise
- En mouvement
- Avoir une certaine matière...
Et laisse le film se dérouler. Laisse les sensations évoluer, se déplacer, se transformer.
Si les pensées reviennent, concentre-toi sur ton souffle. Essaye de respirer lentement et de mettre ton attention sur la zone du cœur. Voir encore mieux, respirer comme en cohérence cardiaque.
Pourquoi faire ça ?
Déjà, car ça va faire diminuer le stress en te faisant passer sur le mode repos / récupération du cerveau, et plus le mode stress / action.
Ensuite, car ça permet de calmer le flux de pensées qui se bouscule en les canalisant.
Également, car cela permet de sortir ce qu'il y a sortir. Ce n'est pas pour rien que toutes les techniques de libération émotionnelle les plus puissantes se basent sur l'axe du souffle et de la conscience corporelle.
Et pour finir, car cette histoire de corps, c'est typiquement un problème neuro-atypique. À force d'être dans nos pensées et nos émotions, on se coupe de notre corps et petit à petit on perd la connexion que l'on a avec. Alors que c'est la plus grosse soupape à l'évacuation des pensées et des émotions.
Est-ce que c'est quelque chose que tu as déjà essayé ? Personnellement, quand j'ai commencé à faire ça, ça m'a vraiment changé la vie à ce niveau.
Quelles erreurs ne pas faire ?
Repartir dans ses pensées comme je le disais plus haut. Si ça arrive, n'essaye pas de contrôler. Simplement, reviens au souffle.
Le faire trop tard. Si tu attends d'être complètement dépassé, ça sera trop difficile. Essaye de réagir le plus vite possible pour couper le flot de pensées qui se met en marche.
Maintenant que l'on a vu comment réagir à court terme, on va voir comment agir sur le long terme pour éviter de te faire dépasser.
Étape 3 : le plus gros levier pour ne plus tourner en boucle
Comment améliorer durablement son quotidien et ne plus se laisser torture par son mental ?
En travaillant son état d'esprit et la façon qu'on va avoir de réagir.
Et pour ça, j'ai un outil très simple à te proposer. C'est l'outil des cercles d'influence :
Ici on voit deux cercles imbriqués l'un dans l'autre. Le premier, en gris, c'est le cercle de parasitage. C'est là où tu es quand ça fuse dans ta tête. Quand tu es dans tes préoccupations, tes pensées parasites, quand tu tournes en boucle dans ton problème et que tu le ressasses en permanence.
Quand tu es dans cette partie, cela fait diminuer la taille du cercle vert qui correspond à ton pouvoir, ton influence. Ta capacité à agir dans la situation et à en sortir.
À l'inverse, lorsque tu te trouves dans le cercle vert, celui de l'influence, ce dernier diminue la place que prend le parasitage.
Concrètement qu'est-ce que ça veut dire ?
Pense en termes de solutions. Si elles étaient dans le problème, tu les aurais trouvées depuis longtemps ! Il faut ouvrir le cadre de référence en sortant de ce schéma. C'est d'ailleurs typiquement ce que l'on fait en coaching pour solutionner ce qui te pose problème.
Quand tu te trouves dans une situation ou tu ressasses des choses. Pense a ce schéma et demande-toi : "dans quel cercle est-ce que je suis ?".
Généralement, tu comprends que tu es dans le cercle de parasitage et tu retournes dans le cercle d'influence en te disant : "quelle est la plus petite chose que je peux faire dès aujourd'hui pour améliorer cette situation ?". C'est bête comme chou, mais ça donne des résultats énormes.
Quand j'ai commencé à utiliser cette façon de penser, je me rendais compte à quel point j'étais en train de me faire embarquer par mes propres pensées alors que la solution était juste devant moi. Bien entendu, il y aura des problèmes difficiles à solutionner de cette manière. Et dans ce cas, n'hésite pas à demander l'aide d'un professionnel. Mais en attendant, penser de cette façon peut vraiment t'éviter de te torturer pendant des heures sur le même sujet.
Maintenant que l'on a parlé d'état d'esprit, qu'est-ce qu'on peut faire de plus ?
Étape 4 : un temps pour tout
Tu t'en douteras peut-être, mais pour stabiliser un résultat il faut prendre de bonnes habitudes pour en conserver le bénéfice. Dans notre cas quelles sont-elles ?
Prendre du temps pour ses pensées.
C'est paradoxal vu tout ce que je viens de te dire, mais laisse moi t'expliquer.
Si tes pensées débordent, c'est qu'elles ne sont pas correctement évacuées. Et que la méthode que tu utilises ne fait qu'en créer toujours plus. Pour les évacuer, il y a plusieurs moyens. Le sport, les activités créatives, l'écriture... Je t'en propose deux :
- Méditer quelques minutes tous les jours
- Convoquer ses pensées désagréables
La méditation, c'est typiquement de la rééducation de pensées. Tu as des applications très bien pour ça comme petit bambou, mais aussi plein de méditations guidées gratuites sur YouTube. Tu n'as pas besoin d'en faire des heures et devenir un vrai Yogi, 5 à 15 minutes par jour suffisent amplement. Et tant mieux si tu en fais plus.
Pour les pensées désagréables, afin de ne pas se faire envahir n'importe quand, ça peut être intéressant de s'octroyer 5 min dans la journée pour les convoquer. Le but n'est pas que ça te mette en larmes, mais simplement de leur donner un espace pour faire du bruit et de les laisser passer. Comme les mots de quelqu'un de particulièrement ennuyeux que tu ferais semblant d'écouter. Ça peut permettre qu'elles soient moins nombreuses. Mais attention à ne pas tomber dans la flagellation si tu essayes.
En conclusion :
Tu viens d'apprendre un certain nombre de choses pour faire en sorte ne plus être torturé par ton mental durablement.
On a vu ensemble :
- Comment prendre de la distance sur ses pensées négatives
- Comment éviter la crise quand elle est en train d'arriver
- Comment faire en sorte d'éviter cette crise sur le long terme
- Et enfin quoi mettre en place pour que le résultat soit durable
Maintenant tu as deux solutions :
Ne rien faire, dire que c'est dur, que tu verras demain. Et donc rester là où tu es durablement. Tu sais cette zone de confort en fait pas confortable du tout, mais que tu connais sur le bout des ongles, car tu as peur d'en sortir. Et ça, tu le sais, si les solutions étaient dans cette partie-là, tu ne serais pas sur cette page aujourd'hui et tu te sentirais très bien ! Et puis comme je le disais plus haut, au mieux rien ne changera et tu resteras là où tu es indéfiniment. Au pire, tu vas droit dans le mur et ça prend un bon bout de temps de se relever quand on s'est écroulé.
Ou alors passer à l'action dès aujourd'hui. Mettre en place tous ces conseils et t'engager vers une vie meilleure parce que TU l'auras décidé. Je sais que c'est dur et que ça fait peur, car une fois encore j'ai été à ta place il y a quelques années. Mais c'est en mettant en place des actions simples et durables que tu construiras la vie que tu as envie de vivre. Et crois-moi, quand tu es dedans ça vaut tous les efforts du monde.
Parfois également, on est tellement effrayé qu'on n’arrive pas à le faire seul. C'est pour cette raison que j'ai créé les coachings atypiques. Avec moi, tu bénéficieras d'un accompagnement à la carte où on cible ce qui te pose problème et où on établit un plan d'action détaillé et personnalisé pour sortir de cette difficulté. Alors si aujourd'hui tu en as marre de galérer à te comprendre, de peiner à t'épanouir et que tu veux vraiment être plus heureux (certain(e)s ne le veulent pas), clique sur le bouton !
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